Écologie et zéro déchet

Devenir youtubeuse ?

Être ou ne pas être Youtubeuse : telle est la question, que beaucoup de personnes me posent régulièrement. Alors aujourd’hui, j’ai enfin décidé d’y consacrer un article, pour vous expliquer les raisons qui me poussent à ne PAS devenir youtubeuse, alors même que je pourrais gagner en visibilité et marcher davantage.

Devenir youtubeuse

Sur YouTube, tu pourrais cartonner

Cette phrase, je l’ai entendu à maintes reprises. Devenir youtubeuse me permettrait très certainement de développer davantage Tomate Sans Graines et mes activités annexes ou liées. Qui, en effet, ne connaît pas YouTube, la célèbre plateforme de vidéos en ligne de Google ? Je ne pense pas me tromper en disant qu’elle est aujourd’hui le média le plus populaire, considéré comme le remplaçant du blog.

YouTube en quelques chiffres :

  • Plus d’1 milliard d’heures de vidéos sont visionnées chaque jour à travers le monde.
  • 37% du trafic mondial sur téléphone mobile se fait sur YouTube.
  • 720 000 heures de vidéos sont mises en ligne chaque jour sur la plateforme.
  • On estime à 82 ans le temps nécessaire pour regarder toutes les vidéos publiées sur YouTube en une seule heure.
  • En France, plus de 300 chaînes YouTube ont atteint plus d’un million d’abonnés en 2019, chiffre qui a doublé en 2 ans.
  • Chaque mois, 39 millions de Français de plus de 18 ans consultent des vidéos sur YouTube.

Bref, YouTube c’est tendance. Ça a un côté ludique, frais, vivant et spontané que le blog a plus de difficulté à apporter. Et j’avoue moi-même véritablement apprécier regarder des vidéos YouTube. On a réellement l’impression de connaître la personne devant la caméra. On connaît son visage, sa voix, ses mimiques. Alors pourquoi ne me suis-je pas convertie ?

L’impact environnemental des vidéos

Voilà : vous avez la réponse. L’impact environnemental des vidéos. On en parle très peu, mais l’envoi et le stockage de vidéos sur des serveurs est très polluant et énergivore. Bien plus qu’un article de blog, même avec photos. Il n’y a qu’à comparer la taille d’une vidéo à celle d’une photo pour s’en rendre compte. Pour en savoir plus, je vous invite à lire mon article sur l’impact écologique d’Internet.

Je pense qu’une infime minorité de youtubeurs en est consciente, même ceux à tendance écolo. La plupart mettent ainsi des vidéos en ligne à gogo, sur tout et n’importe quoi, parfois même quotidiennement.

Voilà pourquoi, depuis toutes ces années, je persiste à ne pas succomber à YouTube et à rester simple blogueuse. Par souci écologique. Il y a déjà tellement de vidéos en ligne, que ce soit sur YouTube ou ailleurs, que je n’ai pas envie d’y ajouter mon grain (de tomate ^^). Et pour être totalement honnête avec vous, parce que je me suis également toujours sentie beaucoup plus à l’aise à l’écrit qu’à l’oral.

Devenir youtubeuse

Le blog, c’est has-been ?

Certains diront que le blog, c’est has-been. Que ça date de Mathusalem et qu’il faut passer à autre chose. Pour moi, c’est comme un livre : précieux et intemporel ! Il y a une certaine poésie dans l’écrit qu’on ne retrouve pas à l’oral.

J’ai d’ailleurs appris très vite à lire et à écrire. J’adorais lire étant petite, j’étais première en dictée mais extrêmement timide à l’oral. Ces trois affirmations sont toujours vraies aujourd’hui. 😊 Écrire, c’est ce qui me fait vibrer. Mon moyen d’expression de prédilection. Et c’est sans doute pourquoi je me suis naturellement tournée vers des activités liées à l’écrit à l’âge adulte. Même si aujourd’hui, j’essaie d’ouvrir un peu les horizons. Mais je m’égare.

Du reste, il est beaucoup plus facile et rapide de parcourir un article de blog pour retrouver une info que l’on sait s’y trouver, qu’une vidéo !

Bref, je ne saurais véritablement expliquer ce que j’éprouve à bloguer, ou à écrire de manière générale, mais je kiffe.

Je ne serai donc jamais youtubeuse ?

Je ne suis en soi pas du tout contre les vidéos. C’est un média comme un autre, qui vient compléter l’écrit et qui a toute son utilité. Il m’est d’ailleurs arrivé d’apparaître dans certaines vidéos mises en ligne (et cela se reproduira sans doute). Donc bon, je ne crache pas dans la soupe non plus.

Je respecte totalement le travail – pouvant être remarquable – des personnes qui ont opté pour le format vidéo pour transmettre leur message. C’est un autre moyen, puissant, de diffuser des informations et de sensibiliser le public à certains sujets. Et je comprends que ce média puisse plaire davantage à un certain « lectorat ».

En revanche, en raison de l’impact environnemental engendré, je ne suis pas pour la vidéo parasite à profusion. Publier à tout-va, sur tout et rien, raconter sa vie, vloguer, comme on dit, expliquer pourquoi on s’est cassé un ongle, déballer ses commandes de produits pas du tout éthiques… Je pense que, si on se lance dans la vidéo, il est important de le faire de manière raisonnable et réfléchie, et de privilégier les vidéos utiles, pédagogiques, informatives. Qui diffusent un message de sensibilisation. Qui apportent une valeur.

En fait, il faudrait que l’impact des vidéos en vaille vraiment la peine. Vous voyez ce que je veux dire ? Si c’est juste pour se montrer, avoir une méga communauté pour le fun ou pour les opportunités de partenariat / de se faire de l’argent, tout en nuisant à l’environnement, ça n’a pas d’intérêt pour moi.

Bien sûr, je ne dis pas qu’on ne peut pas publier de temps à autre quelques vidéos plus futiles, juste pour le plaisir. Parce que se faire plaisir et essayer de diffuser ce sentiment, c’est humain, et ça compte aussi beaucoup ! Et on n’est pas sur cette Terre que pour faire des choses irréprochables et sérieuses.


Voilà mon positionnement aujourd’hui, guidé par mes valeurs, et non par mon ambition. Même s’il peut m’arriver de publier une vidéo très ponctuellement, je préfère continuer à utiliser un média moins impactant pour partager des choses avec vous : le blog. Je pense ainsi que je ne deviendrai jamais une Youtubeuse… à moins qu’on ait réglé le problème de l’impact environnemental des vidéos, ou qu’on l’ait graaandement atténué. 😉

Source des chiffres sur YouTube : BDM.

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