Santé, bien-être, intimité

Ma bucket list de la rentrée

Fini les vacances, c’est la rentrée ! Que je vous souhaite bonne à toutes et à tous. Mais pour moi, pas de rush : pas de dernières courses scolaires à réaliser, pas de nouveaux horaires nécessitant une nouvelle organisation, pas de garde-robe à renouveler pour paraître « propre sur soi » , convenir à la bienséance… Je n’ai pas d’enfants, ne suis pas enseignante, ni n’exerce un travail « conventionnel » , dans une entreprise, avec des horaires à respecter, sous les ordres d’un supérieur… Après, je ne dis pas, j’ai des inconvénients aussi, mais pas ceux-là. 😊

Bref, du coup, pas de stress de la rentrée. Au contraire, j’en ai profité pour me poser et réaliser une bucket list.

Une bucket list, qu’est-ce que c’est ?

Le sens premier de bucket list est une liste qui répertorie tous les rêves, projets, objectifs, bref, toutes les choses que l’on souhaite faire avant de mourir. Cela peut-être de grandes choses (faire le tour du monde) comme des choses beaucoup plus insignifiantes (aller manger un gâteau dans ce nouveau salon de thé qui vient d’ouvrir), mais qui revêtent tout autant d’importance pour soi. C’est en quelque sorte un mémo de tout ce que l’on aimerait accomplir dans sa vie : voyages, acquisition de nouvelles compétences/connaissances (apprendre une langue, à jouer d’un instrument de musique…), défis, expériences…

Pourquoi dresser une bucket list ?

Cette liste permet « d’inscrire dans la pierre » ses rêves, les actions que l’on veut voir se produire, et d’amorcer la dynamique pour se lancer vraiment. Cela rend les choses plus concrètes, ce ne sont plus des idées en l’air, de l’ordre de l’abstrait, qui nous reviennent à l’esprit de temps à autre, quand on y pense, et qu’on oublie jusqu’à la prochaine fois. Une liste, vous pouvez l’afficher sur votre réfrigérateur, sur le mur en face de votre bureau, à des endroits stratégiques vous permettant d’y accéder facilement – de ne jamais l’oublier – et de pouvoir la relire régulièrement. La bucket list vous permet tout à la fois de coucher par écrit ce que vous avez dans la tête, vos rêves, mais aussi et surtout de pouvoir les réaliser ! Elle vous permet de vous concentrer sur des choses positives. Elle peut constituer une aide pour arrêter de toujours remettre à plus tard, un moteur pour avancer, et vous permettre de tout mettre en œuvre pour arriver à vos fins (ex : je veux partir en voyage >> je commence à économiser et à planifier ledit voyage pour qu’il devienne réalité). L’ordre des éléments dans la liste n’a aucune importance. Bien entendu, ne vous fixez pas des objectifs trop hauts, impossibles à réaliser, comme aller sur la lune (oui, oui, je vous assure qu’il y a extrêmement peu de chance pour que cela arrive à moins que vous ne soyez astronautes ^^), mais bien des objectifs atteignables. Après, ne vous fixez pas non plus de limite trop stricte, n’ayez pas peur d’écouter votre cœur et laissez-vous la liberté de rêver ! Après tout, c’est fait pour ça une bucket list. 😊

Bucket list

Comment je vois ma bucket list

Ma bucket list est un peu différente de la bucket list classique. En effet, j’ai décidé de créer une bucket list, non pas des choses que je souhaite faire au cours de ma vie, mais des choses que je souhaite voir se réaliser dans les douze prochains mois. Je trouve ça intéressant de le faire dans un cadre temporel limité, cela permet de fixer des objectifs (limités eux-aussi) que l’on a vraiment envie d’atteindre à l’instant présent. Sans cette limite temporelle, cela peut rester de l’ordre du rêve, du « un jour… ». Fixer une limite à court terme (12 mois quand même) est encore plus motivant, on a une deadline donc on se booste pour réaliser ses rêves avant la fin du délai imparti. Sans limite de temps, on peut très vite se laisser aller à la procrastination, remettre à demain, parce qu’on a le temps (toute une vie). Oui mais, sans aucunement vouloir être pessimiste, on ne sait pas de quoi sera fait demain, ce qu’il peut nous arriver : accident, maladie, divorce… qui peuvent fortement contrecarrer nos projets. Donc autant les réaliser le plus tôt possible, non ?! 😉

Et puis, les bucket lists sur toute une vie comportent généralement une bonne centaine de points… et l’on peut vite s’y perdre, car finalement, aucun d’entre eux ne ressort de cette liste longue comme le bras, et c’est dommage. Avec une liste courte, vous pouvez rapidement relire les points chaque fois que vous en ressentez le besoin, et chaque point peut aisément sortir du lot. En un coup d’œil, vous les jaugez tous. C’est rapide, concis, clair et efficace. En tout cas, c’est mon avis, mais libre à vous de réaliser une bucket list traditionnelle bien sûr !

Et après ?

Une fois l’année écoulée, dans le cas d’une bucket list sur douze mois (ou une fois de temps en temps pour une bucket list sans deadline), faites un bilan : actualisez votre liste, en rayant ou en cochant les points que vous avez réalisés et que vous avez peut-être oublié de rayer/cocher en cours de route (oui car l’idée c’est de pointer au fur et à mesure chaque objectif atteint… et quel sentiment de satisfaction et de bien-être vous éprouverez alors !), supprimez certains objectifs que vous ne souhaitez plus atteindre tout simplement car vous avez évolué et changé d’optique, et ajoutez de nouveaux rêves et projets pour les douze prochains mois !

🌞 Ma bucket list des 12 mois à venir 🌞

  1. Prendre du temps chaque jour pour : faire au moins une sortie, quelle qu’elle soit (aller jeter les déchets recyclables dans le bac jaune, faire un tour dans le parc, aller poster un courrier, aller faire les courses, faire le tour du pâté de maison…), peu importe sa durée, même si c’est juste 5 minutes ; et/ou voir au moins une personne (autre que le Doudou). Avec mon travail, il est en effet très facile de passer ses journées à la maison sans mettre le nez dehors (surtout en hiver où on est tellement bien au chaud et à l’abri des intempéries !). Donc, j’aimerais y remédier . Ne pas laisser le travail l’emporter (parce que je suis passionnée et que j’ai parfois du mal à m’arrêter ^^), ni mes douleurs. Si vraiment j’ai trop mal (ou s’il fait vraiment un temps horrible), essayer de tenir un rythme de sortie d’au moins un jour sur deux.
  2. Réduire mon temps sur Facebook : j’y passe beaucoup trop de temps et, même si j’apprends des tas de choses intéressantes par le biais des posts des uns et des autres, des groupes auxquels je suis abonnée, je trouve dommage de, quelque part, gaspiller mon temps sur du virtuel, au lieu de m’en servir pour d’autres choses plus concrètes, ou du moins sans écran. La vraie vie, ce n’est pas ce qui se passe à l’intérieur d’un écran, mais bien à l’extérieur.
  3. Réduire mon temps sur le Net : pour les mêmes raisons que précédemment, je souhaite passer moins de temps sur la toile de manière générale. Là aussi, c’est très dur pour moi car c’est vraiment un outil dont je me sers au quotidien, mais je pense qu’y passer un peu moins de temps ne serait pas plus mal, et pas si dommageable à mon travail et à ma soif d’apprendre.
  4. Jouer au moins une fois par semaine à un jeu avec le Doudou. Nous avons passé un super réveillon du jour de l’an rien que tous les deux, à faire des jeux : le mime, dessinez c’est gagné et j’en passe. Ce n’était pas du tout ce qui était prévu à la base, mais c’était très chouette finalement. Pas de prise de tête, juste de la rigolade et une connexion particulière entre nous. On s’était dit que ce serait bien qu’on le fasse plus souvent mais on n’a pas réussi à garder un rythme régulier. Il nous arrive de jouer à des jeux de société ou de cartes de temps en temps, mais pas assez souvent… Y a plus qu’à ! ✔️
  5. Partir en vacances en Écosse ou en Irlande et/ou faire des vacances différentes de d’habitude, sur un mode plus « roots » , un truc alternatif, insolite, écolo, en version « sans (trop) dépenser d’argent »… Je ne sais pas vraiment, ça reste à définir, mais quelque chose de différent, une autre expérience. ❌ (Pas d’Écosse ni d’Irlande alors que nous avions bien commencé à planifier nos vacances là-bas, car je n’ai finalement pas souhaité prendre l’avion en raison de l’impact environnemental que ça entraîne. Peut-être une autre fois, mais là, je ne pouvais juste pas, malgré, pourtant, la grande envie que j’avais d’y aller depuis plusieurs années. Sinon, j’ai voulu tenter le couchsurfing mais impossible de trouver un hôte aux dates et endroits souhaités !)
  6. Sortir un troisième et un quatrième livre… J’y travaille ! ^^
  7. Réussir à faire de l’auto-stop et du covoiturage avec Blablacar : nous avons tenté l’expérience des deux, le même jour, au mois de mai dernier, lors d’une journée de grève des trains, et aucun des deux n’a fonctionné ! 😋 La personne de Blablacar nous a gentiment posé un lapin, sans jamais répondre à aucun de nos messages alors qu’on l’attendait au lieu de rendez-vous prévu. Du coup, on a décidé de faire du stop pendant la vingtaine de minutes que l’on pouvait y accorder sans risquer de rater le dernier train de la journée nous permettant de nous rendre à destination. Ben c’est pas facile le stop, encore moins quand vous n’avez pas de pancarte… et que vous êtes deux. ^^ Vous avez beau sourire, donner la meilleure volonté du monde, soit vous avez du bol et on vous prend rapidement, soit vous galérez, et si vous êtes pressés, vous trouvez une autre alternative. Bref, tout ça pour dire que, comme c’est une expérience ratée, nous comptons bien recommencer… et réussir cette fois ! ✔️ (pas vraiment rempli, mais disons que l’on a pris qqn en Blablacar nous-mêmes déjà 😊)
  8. Reprendre les randonnées : avec mes douleurs, cela fait des lustres que je n’ai plus été marcher à la montagne, et ça me manque. Dans l’idéal, j’aimerais bien refaire une belle grande randonnée, une vraie, comme celle du lac de Trécolpas. Mais au vu de mon manque d’énergie et d’endurance du fait que je ne pratique plus aucun sport, cela risque d’être difficile, sans compter que mes douleurs aux pieds sont vraiment handicapantes… Toujours est-il que j’ai cette envie, alors je vais me motiver, si ce n’est à faire une vraie rando, au moins à aller me balader régulièrement à la montagne, faire de petites marches, en fonction de mes capacités.
  9. Avoir un nouveau projet : en plus des deux ouvrages que je souhaite voir éditer (point n°6), j’ai bien envie de me lancer dans autre chose. Je ne sais pas du tout quoi, si ce sera un livre ou quelque chose qui n’a rien à voir, mais j’ai bien envie d’entreprendre un nouveau projet cette année.
  10. Retourner camper : je n’avais plus fait du camping depuis au moins vingt ans. Cet été, j’ai eu l’occasion de dormir une nuit sous une tente. Ce n’était pas très agréable car je n’avais pas le matériel adapté à mes besoins spécifiques (matériel que l’on m’a prêté donc non choisi), mais j’ai beaucoup aimé malgré la nuit blanche. ^^ J’ai donc vraiment l’intention de réitérer, cette fois en me procurant un matériel correspondant à mes attentes. J’aimerais au passage en profiter pour dormir une nuit à la belle étoile s’il ne fait pas trop froid. 😊
  11. Refaire un escape game : première expérience en mai dernier, et j’ai adoré ! Ou comment s’amuser comme un gosse et oublier ses douleurs ! ✔️ (fait, à Antibes !)
  12. Changer de (perception de la) vie… C’est en cours depuis plus de 2 ans. 😉
  13. Revoir la toute première saison de Grey’s Anatomy, et continuer jusqu’à ce que je me souvienne trop des épisodes. ✔️

Voilà, je n’ai pas des objectifs et des rêves de folie ; je ne rêve pas de sauter en parachute, d’aller au Machu Picchu ou de nager avec les dauphins (en tout cas pas pour les douze prochains mois mais qui sait, un jour…). Toujours est-il que c’est ce à quoi j’aspire au moment où j’écris cet article, et que je serais pleinement satisfaite et heureuse si j’arrive à tous les réaliser.

Et vous, quelle est votre bucket list ? Je suis curieuse, dites-moi tout !