Minimalisme

Le minimalisme : astuces pour désencombrer et pistes de lecture – Partie 3/3

Bonjour les loulous !

Après les deux premiers volets consacrés au minimalisme (Définition et expérience personnelle et Bienfaits et avantages), me revoici pour aborder le dernier aspect du triptyque : astuces pour désencombrer et pistes de lecture pour aller plus loin. 😊

On l’a vu, la première étape du minimalisme consiste généralement en un désencombrement de sa maison afin d’avoir un intérieur plus épuré, un espace de vie plus aéré. Seulement, c’est plus facile à dire qu’à faire ! On ne sait pas comment s’y prendre, on a peur que les objets supprimés nous manquent, on ne veut pas se séparer du guéridon hérité de Mémé, parce qu’il était à Mémé… On a la fâcheuse tendance à garder « au cas où » , et l’on donne bien trop souvent une valeur sentimentale aux objets qui nous « aveugle » quant à leur réelle utilité. Avec cette logique, on a vite fait d’être condamné(e) à tout conserver.

Alors voici quelques astuces pour vous aider à franchir le pas, à ne pas le regretter et à ne pas revenir en arrière ! 😉 Ces astuces seront d’autant plus utiles pour les personnes qui possèdent un petit appartement (comme moi ^^), qui a vite fait de donner l’impression d’être bordélique si on ne prend pas de bonnes habitudes. 😉

Astuces pour désencombrer

  • Désencombrer pièce par pièce : commencez à désencombrer une pièce ou une partie de la maison, puis une autre – le placard de l’entrée, la chambre, la salle de bains… mais aussi le garage, la cave… Ne vous éparpillez pas en essayant de tout faire à la fois, mais concentrez-vous sur chaque pièce individuelle.
  • Catégoriser : faire des catégories des objets que vous avez peut aider grandement à y voir plus clair : livres, ustensiles de cuisine, chaussures, matériel de bureau… Cela vous permettra en effet de savoir exactement ce que vous possédez et de repérer immédiatement les doublons, dont vous pourrez alors vous séparer. Une fois les objets en double ou en triple retirés, ainsi que les objets dont vous souhaitez tout bonnement vous séparer, vous pourrez alors ranger chaque catégorie en un seul emplacement dédié : les chaussures dans le meuble à chaussures de l’entrée, les livres dans la bibliothèque du salon, etc. Fini les stylos stockés à la fois dans le tiroir de votre bureau, dans un autre de la cuisine et encore dans un de votre table de chevet ! Plus de chaussures qui traînent à droite, à gauche ! De cette manière, vous saurez immédiatement où se trouve chaque chose, ce qui vous facilitera la vie et vous fera gagner du temps. 😊 Vous vous rendrez également compte des quantités de chaque article que vous possédez, et si vous en avez plus que de raison, cela se verra automatiquement et vous permettra de plus facilement faire le tri et vous débarrasser du surplus.
  • Faire le tri dans sa garde-robe : idem que ci-dessus : on catégorise, d’une par type de vêtement (jupes, pantalons, robes, pulls, etc.), et de deux par « ressenti »  :
    🔸 J’adore : je veux absolument garder ce vêtement parce que je le porte tout le temps, je m’y sens bien dedans.
    🔸 J’hésite/J’aime bien mais finalement je me rends compte que j’ai rarement l’occasion de le porter.
    🔸 Ce n’est plus à mon goût/à ma taille.
    🔸 C’est trop usé/abimé.

En réalisant ce tri préalable, vous y verrez déjà un peu plus clair. Vous pourrez ainsi conserver tout ce qui se trouve dans la catégorie « J’adore » et retirer ce qui n’est plus à votre goût ou à votre taille et ce qui est usé ou abimé. Concernant la catégorie « J’hésite/J’aime bien mais », pour vous aider à déterminer si vous vous sentez prêt(e) ou non à vous en séparer, je vous conseille de les essayer, de voir si la couleur ou la coupe vous plaît toujours sur vous, d’identifier le sentiment que vous ressentez à le porter : si le vêtement ne vous fait ni chaud, ni froid, ou qu’il ne vous met pas en valeur, que la couleur vous fait paraître cadavérique, à quoi bon le garder ? Il ne vous manquera certainement pas. Cela est valable pour tous les objets d’ailleurs.

  • Conserver un équilibre : un objet entrant = un objet sortant. J’applique généralement cette règle pour les vêtements, la vaisselle et les livres : ce n’est pas systématique non plus mais disons que dès que je vois que mon placard, mon armoire ou ma bibliothèque est suffisamment plein(e) à mon goût et que je souhaite ajouter une nouveauté, je me sépare d’une tasse, d’un vêtement ou d’un livre. 😉 Ainsi je conserve un équilibre et je n’accumule pas.
  • En plus des indispensables, de ce qui est vraiment utile, conserver uniquement les objets qui nous mettent en joie, que nous prenons plaisir à utiliser, à porter ou même à regarder. Si un joli tableau vous plaît : gardez-le ! Être minimaliste ne doit pas vous empêcher de posséder quelques objets décoratifs ou non indispensables, du moment que vous éprouvez de la joie. Par ailleurs, ce n’est pas parce que quelque chose vous a été offert avec amour ou a coûté cher qu’il faut nécessairement conserver cette chose ad vitam æternam : si en plus elle ne vous a finalement jamais vraiment plu, que vous n’en avez pas l’utilité… séparez-vous-en ! En quoi est-ce mieux de continuer à garder un objet si c’est pour qu’il prenne la poussière ou de la place dans un placard ?
  • Ne pas se forcer à faire un trop grand tri : vous risqueriez de mal le vivre et ce n’est pas le but. Ce point rejoint le précédent. S’il y a des choses que vous souhaitez conserver parce que cela a une valeur quelconque à vos yeux à l’instant T, même si cette chose est a priori « inutile » , je pense qu’il faut la garder, c’est que vous n’êtes pas encore prêt(e) à vous en séparer (et vous ne le serez peut-être jamais, ce n’est pas grave !). Bon, si le problème se pose pour chaque objet, là on est mal par contre ! 😋
  • Mettre un carton en attente : pour vous aider à évaluer l’importance ou non de vos biens, je vous conseille de mettre ce que vous triez et dont vous hésitez à vous séparer dans un carton. Si au bout d’un an vous n’avez pas ressorti ces objets du carton, c’est que vous n’en avez pas besoin, qu’ils ne vous manquent pas (sentimentalement ou concrètement, de par leur utilité), et que vous pouvez donc définitivement vous en séparer. Au pire, vous pourrez toujours emprunter un objet dont vous vous êtes séparé à un proche, un voisin… il y a toujours des solutions plutôt que de stocker chez soi un aspirateur ou un appareil à croque-monsieur que vous sortez tous les 3 ans ! 😉
  • Choisir des objets polyvalents : essayez d’éviter les doublons, de ne pas posséder plusieurs objets ayant les mêmes capacités/utilités. Cela permet d’avoir moins d’objets et de faire des économies par la même occasion. 😉 Un même objet me sert ainsi pour remplir plusieurs fonctions. J’utilise par exemple la même crème pour le visage, le corps et les mains ; le bicarbonate de soude me sert pour fabriquer mon déodorant, ma lessive ou encore en remplacement de la levure chimique ; dans les huiles essentielles, j’essaie de sélectionner celles qui sont les plus polyvalentes pour ne pas les collectionner.
  • Choisir des meubles adéquats : le minimalisme, c’est aussi une affaire de style. Je m’explique : afin d’avoir un intérieur qui donne l’impression d’être spacieux et ordonné, on privilégiera souvent des meubles aux lignes épurées, très simples, dans des tons unis et clairs, plutôt que des meubles rustiques, plus anciens, souvent très imposants et de couleur foncée, et comportant des motifs sculptés dans le bois. Certes, ce travail du bois est remarquable mais il peut également constituer une « information » de trop pour l’œil, un élément parasite. On préfèrera également souvent des meubles fermés, où rien ne dépasse ou presque, plutôt que des meubles ouverts, des étagères sans portes… Ou alors, on ne les fera pas déborder ! ^^ Ce ne sont bien entendu là que des conseils relativement subjectifs et chacun pourra choisir de les mettre en pratique ou non. Peut-être aimez-vous d’ailleurs le style ancien ? 😊

    Si vous avez un magnifique buffet des années 1980, qu’il vous plaît, et qu’en plus vous avez une grande pièce pouvant l’accueillir et le mettre en valeur, n’hésitez pas à le conserver ! En effet, le choix des meubles est aussi fonction de l’espace que nous possédons, de la superficie de nos pièces. Un petit meuble discret pourra être parfait dans une pièce de petite superficie, mais fera riquiqui dans une vaste pièce et un beau buffet ancien pourra alors, pourquoi pas, être un choix judicieux. 😉
  • Déménager ! C’est une astuce radicale, je vous l’accorde, mais qui marche du tonnerre ! 😛 En effet, la routine du quotidien fait que l’on éprouve souvent un manque de motivation à changer, on a tendance à s’enfermer dans ce quotidien. Déménager est ainsi un vrai coup de boost pour mettre en place de nouvelles habitudes, repartir sur de nouvelles bases : on est plus ouvert au changement à ce moment-là. Et puis, on se rend compte de la multitude de choses que l’on possède quand on fait les cartons (et quand on les déballe par la suite), et ça, je crois que ça peut constituer un déclic. 😉
  • Ne pas laisser le bordel se réinstaller ! L’astuce ultime pour ne pas retomber dans le « gouffre » est qu’une fois que vous aurez désencombré, bien rangé toutes vos affaires, etc., tenez-vous-y ! Ne laissez pas le bordel se réinstaller, ça va vite ! ^^ Et motivez-vous à refaire le tri régulièrement, au minimum une à deux fois par an. Pensez également à ranger immédiatement à sa place chaque objet après utilisation.

Remarque : quand vous faites le tri, ne jetez vraiment qu’en dernier recours si l’objet ne peut être ni vendu, donné, réparé ou recyclé. Ce n’est pas parce que l’on devient minimaliste qu’il faut ne plus être écolo ! 😉

Pour conclure, être minimaliste ne veut pas dire ne rien posséder, avoir une maison vide, sans âme. Non, c’est simplement prendre conscience de la société de (sur)consommation dans laquelle on vit, réaliser que l’on possède probablement trop de choses, non utiles à notre bien-être et à notre bonheur. C’est savoir reconnaître les vrais des faux besoins, créés de toutes pièces par les industriels et les publicités, et se contenter de peu pour être heureux, ce « peu » étant totalement subjectif et propre à chacun. Un minimalisme épanouissant passe selon moi également par la case « je me fais plaisir de temps à autre » , en plus de ne posséder que ce qui est utile.

Par ailleurs, lorsque l’on a un petit chez soi, on est obligé d’optimiser l’espace, de ne pas l’encombrer si l’on veut qu’il paraisse aéré et spacieux malgré sa faible superficie. Donc si l’on souhaite un intérieur net et épuré, on n’a finalement pas d’autre choix que d’être minimaliste, on le devient par la force des choses. 😉

Enfin, le minimalisme est un mode de vie global. Il ne s’agit pas seulement de faire place nette chez soi, mais aussi en soi…et ailleurs. C’est une façon de penser, de voir les choses, de consommer… C’est tout un état d’esprit qui influe sur la vie de tous les jours. 😊

Pistes de lecture

Si vous souhaitez aller plus loin, en savoir plus sur le minimalisme, le rangement, etc., avoir un autre point de vue que le mien, je vous conseille les ouvrages ci-dessous, qui m’ont aidé dans ma démarche et à me forger ma propre vision du minimalisme :

La magie du rangement, de Marie Kondo (clic) :  d’origine japonaise, Marie Kondo a toujours été passionnée par l’ordre et le rangement. C’est donc tout naturellement qu’elle devient consultante en rangement, en créant la méthode KonMari, qui allie rangement et développement personnel. Une toute nouvelle approche, qui a transformé la vie de très nombreuses personnes dans le monde. Pour elle, cependant, ranger pièce par pièce n’est pas la bonne marche à suivre : elle préconise ainsi de trier plutôt par catégorie. Petite précision si vous lisez cet ouvrage : remplacez le mot « jeter » , qui revient souvent et qui m’a fort dérangée, par « donner » ou « vendre ». Merci. 😊

L’art de la simplicité, de Dominique Loreau (clic) : auteure française installée au Japon (et oui, encore ^^) depuis la fin des années 1970, Dominique Loreau nous propose dans son livre de simplifier notre vie pour l’enrichir, de découvrir « un mode de vie zen, directement issu de l’art de vivre japonais, reposant sur le principe du « moins pour plus », appliqué dans tous les domaines »  : minimalisme, alimentation, achats compulsifs, corps et mental… Très intéressant, même si je n’ai pas la même vision sur certains aspects.

Vivre heureux dans un petit espace, de Dominique Loreau (clic) : même auteure que précédemment. Elle nous invite à nous poser des questions telles que « Ne sommes-nous pas trop matérialistes ? Avons-nous vraiment « réussi nos vies » parce que nous avons une grande maison ? Le vrai bonheur ne résiderait-il pas dans notre espace intérieur ? ». Dans cet ouvrage, l’auteure nous livre tous les avantages qu’il y a à vivre dans une maison de petite superficie, nous menant à un bonheur simple.

Devenir minimaliste, d’Anne-Sophie Monod (clic) : auteure française, Anne-Sophie Monod nous livre dans cet ouvrage simple et concis un résumé de toutes les astuces pour devenir minimaliste. Il comporte 4 chapitres : « Pourquoi devenir minimaliste ? » , « Comment devenir minimaliste ? » , « Le tri minimaliste : la méthode » , et enfin « Minimalisme et vie numérique ».

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Retrouvez le premier et le deuxième volets consacrés au minimalisme :

Le minimalisme : définition et expérience personnelle – Partie 1/3
Le minimalisme : bienfaits et avantages // Partie 2/3

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