Lecture

Petit traité de la décroissance sereine, de Serge Latouche

Je souhaitais faire un bref (mais non moins important ^^) article aujourd’hui pour vous parler du livre Petit Traité de la décroissance sereine, de Serge Latouche.

Ce petit livre au prix tout doux de 3,60 euros m’a été prêté par mon frère, voyant mon intérêt toujours grandissant pour l’écologie et la décroissance… Ce qui me fait dire que nous avons une vision des choses quelque peu similaire. 😉 Je l’ai ainsi lu, et de nombreux passages m’ont parlé.

Je vous en livre ici le résumé, proposé sur la quatrième de couverture du livre :

La décroissance n’est pas la croissance négative. Il conviendrait de parler d’« a-croissance » , comme on parle d’athéisme. C’est d’ailleurs très précisément de l’abandon d’une foi ou d’une religion (celle de l’économie, du progrès et du développement) qu’il s’agit.

S’il est admis que la poursuite indéfinie de la croissance est incompatible avec une planète finie, les conséquences (produire moins et consommer moins) sont encore loin d’être acceptées. Mais si nous ne changeons pas de trajectoire, la catastrophe écologique et humaine nous guette. Il est encore temps d’imaginer, sereinement, un système reposant sur une autre logique : une « société de décroissance ».

Apparemment, ce livre fait partie d’un triptyque : il donne suite à « Survivre au développement » et « Le pari de la décroissance » . Mais je vous rassure, il n’est pas nécessaire d’avoir lu les deux premiers pour en comprendre le sens.

Si je vous parle de ce livre, c’est tout simplement parce que j’avais envie de partager avec vous 4 phrases ou passages qui ont fait écho en moi. Je ne vais donc pas vous faire une analyse longue et détaillée du bouquin – ce n’est pas mon genre de toute façon –, au risque de rendre la lecture de cet article soporifique. Non, je vais simplement vous noter ces fameuses phrases, en espérant qu’elles résonneront également en vous, qu’elles vous inviteront à la réflexion et peut-être vous donneront envie de vous procurer le livre. 😉

« Il s’agit toujours de changer le pansement plutôt que de penser le changement… »

« La surconsommation de viande des riches, source de nombreux problèmes sanitaires et écologiques, nécessite de consacrer 33 % des terres arables de la planète (en plus des 30 % des surfaces émergées constituant des pâturages naturels) à la culture du fourrage. Une diminution relative de l’élevage avec amélioration du traitement du bétail permettrait à la fois de nourrir une population plus nombreuse et de façon plus saine, et de diminuer l’émission de dioxyde de carbone. »
« Penser globalement, agir localement. »

« La recette de la décroissance consiste à faire plus et mieux avec moins. »
Petit traité de la décroissance sereine, Serge Latouche

Note : Les liens vers le livre présenté dans cet article sont des liens affiliés ; si vous décidez de commander le livre via un de ces liens, je recevrai une mini commission, sans que cela ne vous coûte plus cher. 😏